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 |  Sujet: this is the price of love (ts). Dim 27 Oct - 14:23 | |
|  © crédits/fyeahdavid8.tumblrTrystan SavageHE SAID : YOU WIN SOME, YOU LOSE SOME, I FEEL BAD FOR YOU MAN.
SHE SAID : I GAVE HIM MY HEART, NOW HE'S LEFT IT TO DIE.✰ ✰ ✰
~ YOU SHOULD SEE ME IN A CROWN.Trystan est né à NYC et a fait ses premiers pas sur le bitume poisseux de Harlem. ✰ Il n'a jamais réellement accepté cette classe sociale basse et sans espoir. Sous ses allures de brute, il est bien plus cultivé et ambitieux qu'il n'y paraît. Ainsi, il a poussé très tôt son père à l'acquisition d'un bar, bar qui est devenu, avec le temps, un gouffre sans fond pour toute sa famille. ✰ Son père, dans l'incapacité de payer ses frais médicaux est mort l'année suivante d'un cancer de la peau. ✰ Il a un très gros penchant pour la boisson, au point de boire, au saut du lit, tous les matins, le symbolique verre de whisky. Il ne se définit pas comme un alcoolique, et pourtant il en est, vraisemblablement. ✰ Il a arrêté ses études à dix-huit ans - malgré un bon niveau - voyant que la drogue, lui était alors, bien plus rentable qu'une pauvre salle de classe. ✰ Dès lors, Trystan a commencé à fréquenter les écoles les plus prestigieuses de Manhattan. Pas pour y étudier, non, mais pour y trouver toujours plus de clients. Surnommé Savage, pour son impulsivité, le nom lui est resté, encore aujourd'hui. ✰ C'est auprès du haut gratin new-yorkais qu'il trouva la perle rare, son premier et seul amour. Evidemment, si les sentiments étaient réciproques entre Trystan et sa belle, il était clair que le flou autour de sa personne poserait bientôt un problème majeur. Son argent venait de la drogue, sa mère vivait dans une maison miteuse sur Harlem qu'elle louait a un homme tout scrupuleux. Non, sa rencontre avec les parents de Lauren se passa mal, très mal. Catastrophique, lorsque le frère aîné de celle-ci décida, tout poli, de dévoiler le casier judiciaire du beau brun. Une bagarre éclata et Trystan se fit mettre à la porte. ✰ Lauren décida malgré tout, follement, de le suivre. Elle s'installa dans son triste appartement et décida, de sa personne, de ne plus en reparler. Elle renia sa famille et adopta un mode de vie aussi dangereux qu'il pouvait en devenir exaltant. ✰ Au fil des ans, Trystan avait emmagasiné assez d'argent pour vivre confortablement dans un coin de Brooklyn sans histoire. Il vendait la drogue à d'autres revendeurs qui eux, s'amusaient à la vendre aux clients. Presqu'une vie honnête et rangée pour lui. Il entretenait Lauren sans honte, du moins, jusqu'à ce qu'elle lui annonce sa grossesse. La folie des grandeurs le prit aussi rapidement. ✰ Il se perdit dans un kidnapping, bien trop mégalomane pour envisager l'échec. Lauren, elle, se retrouva enceinte et sous les verrous. Et s'il dit aujourd'hui vouloir refaire sa vie loin de tout ça, la vérité c'est qu'il en est bien incapable à l'heure d'aujourd'hui. ✰ S'il est venu ici, à Willmington, ce n'est pas pour rien. En effet, sa soeur vit ici depuis quelques années déjà. Ils ne se sont pas vus depuis un peu plus de dix ans alors forcément, il ne s'attend pas à une grande scène de retrouvailles. De plus, elle ne connait que trop bien son aversion pour la boisson. Le spectacle ne dura que quelques minutes, la voiture explosa ensuite, réveillant au passage tout le quartier pas même étonné. ~ LOSING YOUR HEART'S DESIRE IS TRAGIC.
 SOMEBODY TO DIE FOR.
SOMEBODY TO CRY FOR. (HURTS)
✰ ✰ ✰ - Lauren a écrit:
- Je t'écris cette lettre du pénitencier d'Oswald, de cette prison sinistre où le soleil jamais ne se lève. Les jours ici se ressemblent, longs et hurlants de désespoir. Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue, j'aurai aimé te voir plus souvent Trystan, vraiment. Plus rien ne sera comme avant je le sais, tu es parti sans te retourner ou presque, sans adieu. Comment peux-tu refaire ta vie ailleurs après ça ? Je me suis sacrifiée pour toi. Mon frère est passé me voir il y a deux jours, et j'ai réalisé que tu étais lâche, que l'amour que je te portais et que je te porte encore m'aveugle. J'ai tué, nous avons tué cette petite fille. Elle avait un putain d'asthme et à présent elle est morte. Son corps se trouve six pieds sous terre. Tu es fou, imprévisible. Je ne peux pas me résoudre à laisser notre enfant entre tes mains. Je t'aime Trystan mais tu ne vas pas bien tu le sais. Tu as de réels problèmes. Tu ne t'élèveras point à Willmington, tu es et resteras là où tu as toujours été, dans la crasse. Le monde ne veut pas de toi, cette société non plus. Tu as causé trop de tords, y compris à ma personne. Je suis constamment torturée par sa mort depuis mon incarcération, je ne peux pas accepter notre enfant, je ne peux pas accepter ce cadeau du ciel, tout simplement parce que je ne le mérite pas. J'ai avorté, je ne pouvais pas faire mieux. J'espère seulement que tu comprendras mon choix et ce fardeau qui est mien depuis mon arrestation. Je suis dans ma cellule si seul et abandonnée à moi-même. Je ne t'en veux pas, j'aurai seulement souhaité que tu restes, pour nous mais après tout, je ne sais pas même la date de mon procès. Je t'aime, ne l'oublie pas quoique tu deviennes un jour.
« Je vais chercher à manger à la supérette d'à côté j'en ai pour vingt minutes. » Ses derniers mots pour elle avaient été d'un banal sans précédent. Bien sûr il aurait aimé lui dire au revoir, ou même prendre sa place. Les flics étaient tombés au plus mauvais moment. Ils ont le chic pour ça paraît-il. Lorsqu'ils sont montés au dernier étage de l'immeuble désaffecté, la petite était morte, raide sur sa petite chaise de bois, promptement ligotée par de petites cordelettes usées. Lauren était restée sous le choc, la bouche ébahie, le regard vide et presque endeuillé. Trystan, lui, s'est simplement tenu à l'écart, spectateur malgré lui de ce spectacle aussi stupide que sordide dont il avait été le malheureux investigateur. Son moteur encore chaud, il partit, écoeuré qu'il était part cette vie de débauche, la sienne, la même qu'il avait imposée à Lauren il y a de ça plusieurs années. Il ne l'avait jamais méritée, à aucun moment, pas même au début de leur relation. Aujourd'hui elle subissait sa folie des grandeurs, son grand complexe d'infériorité de la pire des manières. Il n'était pas prêt de revoir un jour les bras de Morphée après tout ça. Perdu derrière le volant de sa Corvette C3, il se décida à revenir sur ses pas et quitta les nouveaux quartiers huppés de Brooklyn pour ceux sans vie de Harlem.
Il se gara une dernière fois devant cette maison, celle qui le repoussait tant, celle de sa veuve de mère. Il laissa la radio aller et venir au gré de la tonalité. Un vieux tube de The Velvet Underground, mort, comme le reste de sa vie. Il aspergea ce rouge piquant de son essence. Les biens matériels, il devait s'en séparer, changer, se reprendre. L'allumette au bout des doigts il n'hésita aucunement, il observa même le feu crépiter, brûler cet argent sale, son argent. « Trystan ? Mais que fais-tu encore ? » Ledit Trystan grimaça un instant, c'était comme revenir des années en arrière, à se faire réprimander encore et encore. Pourtant, sa mère l'enlaça bien vite, pleurant à chaudes larmes le retour de son fils depuis trop longtemps absent. « Je dois certainement tenter d'expier mes pêchés, un truc dans le genre et si tu le veux bien j'aimerais me confesser. » (...) « Me rendre à la police pourquoi faire ? T'es de mon côté ou quoi ? Tu crois quoi ? Que c'est ce que je voulais pour moi ? Naître dans une famille aussi pourrie ? La seule chose que je regrette c'est d'être sorti de ton gros bide désormais tout flasque. » Une mauvaise idée de plus, il lui prit ses économies et disparu dans la nuit sans un mot de plus. Il allait rejoindre sa soeur, après quoi il lui mentirait pour se faire accepter, pour ne plus être monstre mais homme. Ô comme il regrettait amèrement cette dernière note, cette dernière faute, Lauren.
- Trystan a écrit:
- Love, deux mois plus tard me voilà à hisser le drapeau blanc.
Je suis le seul coupable à tout ceci et crois-moi je regrette amèrement, je regrette tant de choses amèrement. Ma vie ne ressemble à rien depuis, mes rêves sont désormais souvenirs, les meilleurs lendemains n'existent plus. J'ai la liberté sans l'avoir et si ce meurtre ne m'obsède guère, ton sort, lui, m'importe quotidiennement. Je m'en veux. J'ai tué cette fille, j'ai tué notre enfant bien qu'indirectement. La vérité c'est que je ne te mérite pas, je ne mérite rien de plus que de traîner dans la crasse bouteille à la main. Je ne suis rien. J'ai quitté New York mais mes démons sont toujours là à me hanter. Je vis dans une petite caravane en périphérie. Retour à la case départ. Je vais essayer de changer, pour toi comme pour moi et continuer notre correspondance en attendant ton procès. J'aimerais sans doute autant que toi vivre en dehors mais le monde ne s'avère pas si beau sans toi Lauren, le monde est mal fait oui. On traîne pour la plupart sans but et sans amour. Qui peut bien s'en soucier ? Aujourd'hui je me sens blessé, abandonné par Dieu. Tu sembles si loin à mon coeur.
Si tu n'as pas d'autres nouvelles de moi, je serai sans doute six pieds sous terre également, ou alors en prison. Je n'ose pas même croiser le chemin de ma soeur tu peux le croire ça ?
PRÉNOM | PSEUDO Samantha, melophobia. ÂGE Assez pour la fac et la carte moins de 25 ans. AVATAR colin o'donoghue. FRÉQUENCE DE CONNEXION Autant que possible.  AVIS/COMMENTAIRES C'est beau ici.  AUTRES All magic comes with a price.
Dernière édition par Trystan Savage le Lun 28 Oct - 11:22, édité 29 fois |
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Hate de voir ce que tu vas en faire. 
Bienvenue. 
c'est terrible pour sa femme