the best of times (a.w)

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Astrid Wilshire
HELP ME SEE THE LIGHT
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PRÉNOM NOM Astrid Wilshire, même si elle n'est pas encore très habituée du fait d'avoir repris son nom de jeune fille. ÂGE trente-et-un ans. LIEU DE NAISSANCE née à Wilmington. ORIGINES | NATIONALITÉ de nationalité américaine, elle a cependant quelques origines françaises. STATUT CIVIL divorcée depuis un peu plus de trois mois. SITUATION FINANCIÈRE moyenne, stable, même si elle ne roule pas sur l'or. EMPLOI | ÉTUDES secrétaire. ORIENTATION SEXUELLE hétérosexuelle, elle n'a jamais senti le besoin de tenter quoi que ce soit avec des femmes. TRAITS DE CARACTÈRE possessive, douce, impulsive, mature, simple, attentionné, attachante, intelligente, paranoïaque. GROUPE family tree, Astrid a toujours aspiré à fonder sa propre famille, à l'image de ses parents.

~ YOU SHOULD SEE ME IN A CROWN.
Astrid a toujours vécu à Wilmington et se plaît dans cette ville qu'elle connaît maintenant par cœur. Elle n'a jamais éprouvé le besoin de s'installer ailleurs, même si des voyages de découverte ne sont pas à exclure. ✰ Elle a grandi dans une famille aimante, ne manquant de rien. L'aînée d'une fratrie de trois enfants, elle a longtemps détesté ce rôle. Il lui est arrivé à de nombreuses reprises d'imaginer des stratégies pour s'en débarrasser, mais ce désir s'atténua avec l'âge. Même si l'entente est plutôt bonne à présent, quelques disputes subsistent, comme chez tout le monde. ✰ A la personnalité imposante, Astrid ne perd pas une seconde pour exprimer le fond de sa pensée. Cela ne plaît pas à tout le monde, mais elle s'en fiche. On l'accepte comme elle est, sinon rien. ✰ Elle a toujours rêvé de fonder une parfaite petite famille, comme ses parents, mais ses espoirs furent anéantis après trois ans de mariage. ✰ Même si elle s'obstine à dire le contraire, elle n'a pas oublié Ted, et ne l'oubliera probablement jamais. Il ne l'a jamais laissée indifférente, et ce depuis qu'ils se connaissent ce qui remonte au lycée. ✰ Elle n'a jamais souhaité faire de longues études. Le secrétariat lui convient parfaitement. Astrid est plus du genre à vivre heureuse que de vouloir à tout prix se faire connaître. ✰ Très fidèle, aussi bien en amour qu'en amitié, on peut compter sur elle à tout moment. Il reste néanmoins difficile de regagner sa confiance une fois celle-ci perdue. ✰ Elle aime soigner son apparence, sans pour autant tomber dans l'excès. Il lui arrive parfois de sortir sans maquillage, et quand c'est le contraire, cela reste assez léger.

~ LOSING YOUR HEART'S DESIRE IS TRAGIC.

C'était beau, c'était parfait. Un bonheur qu'elle ne pourrait décrire mais qu'il fallait vivre. Astrid avait la chance d'avoir tout cela. Elle était mariée à un homme merveilleux, et même si ce n'était pas facile tous les jours – ce qui est plutôt normal – elle respirait la joie. Une véritable boule d'énergie, pétillante, elle affichait toujours ce petit sourire, celui qui lui faisait son charme. Une beauté naturelle qui lui était certainement enviée, sans pour autant en abuser. Elle n'avait d'yeux que pour Ted, et l'avoir dans sa vie lui suffisait amplement. Totalement comblée, elle vivait certainement sur un petit nuage, faisant abstraction de tout ce qui se déroulait autour d'elle. L'effet de l'amour, sans aucun doute. Ce même amour qui parfois, voir souvent, venait à blesser beaucoup trop de personnes. Mais ce n'était pas son cas à elle, non. Elle en était convaincue. Il fallait bien une exception à la règle. Malgré quelques tensions, sur des sujets classiques comme fonder une véritable famille ou alors qui irait faire les courses pour la semaine à venir, tout allait bien. Fort heureusement, ces légers conflits venaient rythmer leur vie, la rendre plus agréable, mais au final ils revenaient toujours l'un vers l'autre. Ce fut le cas pendant longtemps, mais pas assez à son goût. Une idylle subitement coupée par une découverte totalement inattendue. Installée au volant de sa voiture, Astrid avait des doutes. Elle n'avait pas de preuves véritables, mais elle avait comme l'impression que son mari n'était pas des plus fidèles ces derniers temps. Elle essayait de se convaincre que non, il n'était pas de genre-là. Elle lâcha même plusieurs rires nerveux sur le chemin, trouvant son attitude complètement débile. Mais c'était sa nature. Elle avait tendance à s'imaginer beaucoup trop d'histoires et parfois, cela pouvait aller très loin. Un peu paranoïaque sur les bords, ses scénarios improbables n'avaient pas pour habitude de se produire vraiment. C'était rassurant, alors pourquoi ne serait-ce pas le cas ce jour-là ? Jamais rien n'est fait pour durer, même ce qu'elle croyait jusqu'ici éternel. Elle avait du faire face à la lourde conséquence de cette naïveté, se sentant protégée par ce genre d'histoires. La preuve était juste-là, devant ses yeux. Et même après cela, elle n'arrivait pas à y croire. Elle ne voulait qu'une chose, appuyer sur l'accélérateur et foncer droit sur lui. Non pas pour se venger, quoique cela serait fort probable vu son tempérament impulsif, mais plus pour se réveiller de ce cauchemar. Elle allait se réveiller bientôt, elle en était convaincue. Alors au lieu de passer à l'acte, une partie enfouie en elle-même envisageant le fait que c'était vrai, elle attendit. Toujours cachée, elle vit cette pouffiasse se jeter dans les bras de son mari. Personne d'autre à part elle n'avait le droit d'être aussi proche. Alors elle prit une lourde décision. S'il enlaçait d'autres femmes comme il le faisait avec elle, et bien il n'avait plus rien à faire avec elle. Il n'avait qu'à aller les voir, elles, pour assouvir ses besoins. Elle ne voulait pas être une femme parmi tant d'autres. Elle voulait être spéciale. Elle crut l'être, elle en était même très fière. Mais non, tout cela n'était qu'une simple illusion.

« Qu'est-ce que c'est ? » Il ne semblait pas inquiet. Il devait probablement penser qu'il était en sécurité. Que son idiote de femme n'avait rien remarqué. Mais il avait tort. Astrid n'est pas si naïve. Il avait eu tort de le croire, puisqu'elle avait agi en conséquences. Il paierait le prix fort, mais qu'importe. Il ne devrait pas s'en soucier, l'ayant si vite remplacée. Elle ne répondit pas. Elle se contenta de planter son regard dans le sien, et de baisser les yeux vers ce qu'elle venait de poser sur la table. Il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi. D'ordinaire si vivante, Astrid ne ratait pas une occasion pour en placer une. Elle lui faisait clairement part de chacune de ses pensées, ce qui conduisit souvent à des disputes. Des disputes durant lesquelles elle élevait la voix, balançait des paroles qu'elle regrettait l'instant d'après, mais tout allait toujours mieux. Ils allaient bien. Il allait le comprendre de lui-même, mais jamais il ne réussirait à recoller ce morceau. Il l'avait anéantie. La déception et la tristesse qu'elle ressentait étaient indescriptibles. Et puis elle était en colère, aussi. Très en colère. Mais elle préférait garder tout cela pour elle, puisqu'encore une fois, il s'en ficherait. Sa partie était déjà signée et Ted n'avait pas intérêt à s'y opposer. Ce divorce, elle l'aurait. Quitte à mettre le stylo dans sa main pendant son sommeil et la tenir pour imiter une signature pitoyable, elle ferait tout pour se défaire de ce mariage qui était désormais fondé sur le mariage. Il lui avait menti, ou plutôt avait-il omis ce détail. Un adultère, ce n'est pas rien non plus. Mais ce qui l'attristait le plus, c'est qu'il n'avait pas pris la peine de lui en parler. Difficile confession, elle pouvait le concevoir, mais il aurait pu le lui faire comprendre s'il ressentait un minimum de culpabilité. A son tour, il déposa les yeux sur le fameux dossier puis ouvrit la première page. Il laissa échapper un long soupir, comment avait-elle deviné ? Il ne le saura probablement jamais, puisqu'elle ne voulait pas en parler. « Je pars chez mes parents. » Ouais, elle ne le virait pas en lui lançant des paroles acerbes, ou en vidant la partie de son dressing par-dessus la fenêtre. Cela ne rimait à rien, de toute façon. Elle partait d'elle-même, valise déjà bouclée. Qu'il essaye de la retenir, elle ne se retournerait même pas. Astrid est vraiment têtue quand elle s'y met, alors si elle veut ce divorce, elle l'obtiendra. Et Ted est assez censé pour savoir comment est sa femme. Bientôt son ex-femme. Elle allait retrouver sa chambre d'adolescente, avec toutes ses couleurs, ses peluches et autres souvenirs d'une période bien mouvementée. Aujourd'hui, sa vie était tout autre. Elle était secrétaire, plutôt sexy même, son patron n'avait pas à s'en plaindre. Sa vie était parfaitement rangée, elle ne cherchait pas à la changer puisqu'elle s'y plaisait. Mais ce quotidien beaucoup trop répétitif n'était pas au goût de tout le monde, tandis qu'Astrid s'y accommodait sans broncher. Tant pis, pensa-t-elle. C'est dommage, fort dommage. Elle n'imaginait pas son mariage se briser après seulement trois années. Ils allaient rentrer dans les statistiques. Ils venaient de prouver aux générations à venir que le mariage ne vaut plus rien.

Rapidement, Astrid avait repris sa vie en main. Elle quitta le domicile familial, pour la seconde fois de sa vie, et s'installa dans un appartement lui permettant de vivre convenablement avec son salaire de secrétaire. C'était plutôt sympa, cette liberté retrouvée. Même si elle n'en voulait pas. Elle l'offrirait volontiers à quelqu'un d'autre. Elle s'efforçait de sourire, faisant croire à son entourage que tout allait bien, qu'elle avait réussi à passer ce cap douloureux et qu'elle se relevait la tête haute. Son immense fierté la forçait à faire bonne figure, on ne peut pas abattre une Wilshire si facilement. Il lui arrivait d'évacuer sa colère en compagnie de sa meilleure amie. Puisque pour elle, c'était plus un sentiment de haine qu'elle ressentait à présent que de la véritable tristesse. Ce chagrin, elle le refusait. Elle ne voulait pas vivre malheureuse, très peu pour elle. Ce n'était pas son genre. Et pourtant, même s'il lui était difficile de l'accepter, un détail que très peu de monde ne savait, personne même, prouvait qu'elle n'avait pas réussi à tirer un trait sur cette histoire. Leur amour passé continuait de la hanter. Ted torturait son esprit, réveillée ou non. Elle avait autant envie de le tuer que de se perdre dans ses bras. Des tas de désirs très contradictoires. Ce n'est pas si grave, c'est normal même. Mais la suite des événement était bien moins rassurante. Astrid s'éloignait chaque jour de la vie qu'elle s'était donnée à vivre. Elle s'éloignait de ses valeurs, de son but et de sa légendaire gaieté. Elle perdait ce qui faisait d'elle une personne si unique pour se laisser aller. Elle ne s'en rendait pas compte, et même si cela avait été le cas, elle ne l'aurait jamais accepté. Pour la première fois de sa vie, elle a besoin de quelqu'un. D'une aide qui se révélerait plus que précieuse, puisqu'elle sombrait doucement. Une longue descente aux enfers qui s'avérait extrêmement dangereuse. Assise sur le carrelage froid de sa cuisine, elle s'était jurée de ne pas recommencer. Elle s'était jurée de tirer un trait là-dessus et de se débarrasser de certaines affaires. Cela avait commencé par un simple pull, qui par un élan de fureur avait connu un triste sort. Désormais en lambeaux, il lui servait à nettoyer la lunette de ses toilettes. Bien fait, il ne méritait plus d'être porté. Puis vint le tour des photos. Des sourires figés sur un papier glacier, vestige d'un bonheur commun passé, révolu. Elle préféra les dissimuler derrière une pile de rangement, histoire de ne pas être tentée de les regarder une fois de plus. Mais la solitude vint la tourmenter, elle n'était plus habituée à cette place vide auprès d'elle les soirs. Elle avait retiré son alliance, symboliquement. Elle s'en souvenait comme si c'était hier, alors que trois mois s'étaient déjà écoulés. Et oui, cette soirée ne venait que de l'enfoncer un peu plus. Elle l'avait retirée le jour où ils étaient passés devant l'avocat. Elle s'était même retenue de lui balancer en plein visage, même si elle en mourrait d'envie. Une bouteille à la main, elle appréciait beaucoup trop ce goût alcoolisé. Elle commençait à en abuser même. Mais encore une fois, jamais elle ne le dirait. Jamais elle n'admettrait qu'elle avait besoin d'aide plus que jamais. Personne ne pouvait rien pour elle, puisqu'elle avait perdu une grande partie d'elle-même. Ce morceau s'était détaché et ne pourrait jamais être recollé. Quelques photos en main, elle laissa échapper de nouvelles larmes, avant de les essuyer sèchement et de porter à ses lèvres cette bouteille. Elle lui offrait ce qu'elle demandait tant : l'oubli, la sensation de tranquillité dont elle avait cruellement besoin ne serait-ce que pour quelques heures. Quelques heures, c'est mieux que rien.

PRÉNOM | PSEUDOSevde, .crumble. ÂGE dix-neuf ans. AVATAR Felicity Jones. FRÉQUENCE DE CONNEXION le plus souvent possible :heart:mais les soirs principalement. AVIS/COMMENTAIRES il est magnifique the best of times (a.w) 3526507290